Au Canada, comme dans de nombreux pays, les projets technologiques lancés par les gouvernements sont souvent entachés de retards, de dépassements budgétaires, voire d’échecs complets. Qu’il s’agisse de la paie des fonctionnaires, de la gestion des entrées aux frontières ou du commerce local, les intentions sont souvent bonnes… mais l’exécution laisse à désirer.
Dans cet article, nous explorons 5 raisons majeures qui expliquent ces échecs, en nous appuyant à la fois sur des expériences vécues, des faits documentés, et les analyses du terrain.
L’une des premières causes évoquées par les professionnels du numérique est la complexité administrative. Chaque projet doit passer par de longues procédures : appels d’offres, critères rigides, sélection sur des critères parfois non pertinents (comme le lieu d’obtention du diplôme plutôt que les compétences réelles).
En tant que développeur, j’ai eu l’occasion de soumissionner à un projet Drupal pour un ministère fédéral. Malgré mes compétences, les questions posées en entrevue tournaient autour de mes équivalences de diplôme canadien et non de mon expérience ou ma capacité à livrer.
Ce type de filtre limite l’accès aux talents réellement compétents et crée un décalage entre les besoins du projet et les ressources humaines mobilisées.
Les délais de paiement dans les projets gouvernementaux sont souvent longs et bureaucratiques. Il faut passer par plusieurs services, soumettre des factures, attendre les validations, etc. Cela freine la motivation des prestataires et peut retarder la livraison, car les partenaires techniques priorisent souvent des clients plus agiles.
Contrairement aux entreprises privées, la gestion de projet au sein du gouvernement implique de nombreux paliers de validation : réception, chef de projet, direction, services juridiques, comptabilité, etc.
Ce fonctionnement pyramidal crée :
Les équipes internes ou partenaires du gouvernement fonctionnent généralement sur des horaires classiques (9h à 16h). Or, dans le monde du numérique, les urgences techniques ou les déploiements en production nécessitent parfois une flexibilité horaire que ces structures n’offrent pas.
Cela signifie qu’un bug critique sur un système peut rester non traité pendant plusieurs heures ou jours, ce qui est inconcevable dans le privé.
Selon un rapport du vérificateur général du Canada, plusieurs projets technologiques gouvernementaux échouent à respecter les délais et budgets à cause de :
Les projets numériques du gouvernement sont censés améliorer les services aux citoyens, mais leur exécution est souvent freinée par une culture administrative rigide, des méthodes dépassées et un manque d’agilité.
Pour que ces projets réussissent, il est impératif de :
Et vous, que pensez-vous de ces échecs répétés ? Avez-vous vécu une expérience similaire ?
N’hésitez pas à partager votre point de vue en commentaire ou à nous contacter pour en discuter.
Souhaites-tu que je te fasse aussi une version plus courte pour LinkedIn ou Facebook avec un appel à l’action ?
Gilblas est un entrepreneur et développeur senior, avec ~13 ans d'expérience, très engagé dans la communauté WordPress, qui aide les PME à grandir à travers des solutions web sur mesure et des formations. Il se distingue par sa capacité à automatiser et industrialiser la création de sites grâce à Phoenix Forge.